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Excuse-moi, il faut juste que j'absorbe mes jambes...

C'est vrai qu'à première vue, quand on regarde un ver, on ne pense pas forcément : "Whoah, t'as vu cette paire de jambes !" Et pourtant, figurez-vous que les vers sont pourvues de très nombreuses pattes assez exceptionnelles. En observant un ver sous un microscope, vous distinguerez des dizaines de pattes autour de son corps : ce sont des setæ et ils lui permettent de se déplacer. Et la chose la plus incroyable à propos de ces pattes, c'est que le ver peut les rentrer et les sortir comme bon lui semble ! Pour se déplacer, le ver sort les setæ de l'arrière de son corps et les ancre dans le sol pendant que ses muscles le poussent en avant. De même, le ver peut s'ancrer au sol avec les setæ de la partie avant de son corps, pour ramener l'arrière de se son corps vers lui.


Le fluide cœlomique

Les vers sécrètent cette substance gluante en grande quantité. Grâce à ce fluide, ils restent lubrifiés lorsqu'ils créent des galeries. Ils s'en enduisent le corps quand les températures sont très hautes ou très basses ou lorsqu'ils sont irrités par des produits chimiques ou des prédateurs. Le ver Didymogaster sylvaticus va jusqu'à projeter ce fluide à 30cm en l'air pour faire fuir ses prédateur. Le Megascolides australis, quant à lui, ne lance son fluide qu'à 10cm de haut. Il est cependant important de préciser que ce ver peut atteindre 3,5m de long et que, comme sa peau est très fragile, il s'enduit d'une telle quantité de fluide qu'on peut l'entendre grouiller quand il se trouve près de la surface. Miam !

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