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Les vers sont constitués de plus d'une centaine de segments, leur nombre variant selon les espèces. Par exemple, le ver de terre le plus commun, le Lumbricus terrestris peut avoir jusqu'à 160 segments alors que le vers de compost, l'Eisenia fetida n'en a que 110.

Etudier le nombre de segments et la localisation des organes est la seule façon pour les scientifiques de différencier les espèces.

Les vers peuvent-ils faire repousser une partie de leur corps s'ils l'ont perdue ?
Les vers peuvent en effet régénérer certaines parties de leur corps mais seulement si très peu de segments ont été coupés. Ainsi, si vous coupez un ver en deux, vous ne vous retrouverez pas avec deux vers qui repousseront chacun de leur côté. Si la coupure intervient près de la tête, la tête décapitée mourra et une nouvelle poussera à la place. En revanche, si la coupure se fait près de la queue, le morceau coupé mourra et une nouvelle queue poussera sur le corps. Il arrive parfois que le ver s'emmêle les pinceaux et qu'il fasse pousser une queue sur une queue ou une tête sur une tête (et qu'il se retrouve alors... avec deux têtes !)

Il est également possible de greffer un ver : des scientifiques sont en effet parvenus à recoudre la tête d'un ver sur le corps d'un autre de la même espèce. Les deux parties ont fusionné en deux semaines, bien qu'elles aient été cousues à un angle de 90° (probablement par le même savant fou qui avait essayé de retirer leur cerveau !)

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